Les incontournables du week-end (8-9 août)
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Comment réinventer l’accès à la culture ? C’est la question que Martin Laurent, directeur artistique et amoureux de l’océan, s’est posé alors que les musées fêtent – tristement – aujourd’hui leur un an de fermeture. La Blue Box, c’est une structure nomade, montable et démontable de 48m2, imaginée pour accueillir des expositions immersives.
Si tu as déjà oublié l’exposition que tu as visité la semaine dernière, c’est bien normal ! Le cerveau a plus de facilités à retenir une information qui l’a touché. L’émotion construit notre mémoire. Face à une œuvre qui t’as laissé de marbre et des grands murs de textes sensés servir d’explication, l’art peut sembler très difficile d’accès et bien intimidant.
Pour le créateur de la Blue Box, il est donc nécessaire de créer une nouvelle forme de narration artistique, une narration basée sur la sensation.
Dans la Box, plusieurs sens sont sollicités : la vue par la projection vidéo sur mur courbe ; l’ouïe grâce au son 3D, une technique de sonorisation qui restitue ton écoute naturelle en 3 dimensions. À l’aide de capteurs de mouvement, tu es aussi invité à interagir dans le scénario et devenir acteur de l’exposition. Devant la Box, un hologramme t’accueillera même en guise de médiateur culturel !
La Blue Box s’engage en faveur de la protection de l’environnement. Dans cette première exposition intitulée “Mémoire du futur”, tu es projeté en 2080. À cause de la pollution humaine et le réchauffement climatique, la planète fait face à une montée des eaux destructrice.
Pas question de te culpabiliser, l’exposition souhaite jeter un regard optimiste et bienveillant sur l’action humaine. L’objectif est de “placer une petite graine dans l’esprit des visiteurs”, sensibiliser à la lutte pour le climat. À la fin de l’expérience sensorielle, tu seras rediriger vers des associations engagées pour la protection de la nature afin de poursuivre, si tu le souhaites, ton action en faveur de cette cause.
Pour créer la Blue Box, Martin Laurent valorise l’intelligence collective. Le directeur artistique s’entoure d’un réalisateur, d’un compositeur, d’un expert en projection vidéo immersive, d’un architecte et bien d’autres. Le projet rassemble toutes ces compétences trop souvent dissociées.
Les financements nécessaires pour tester l’expérience en situation réelle ont été récoltés grâce à une campagne de crowdfunding. Un plan de financement global est en cours pour permettre une première installation de la structure nomade au Bazaar St-So à l’automne 2021.
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