Famil’Eat : les petits plats livrés à la maison
Chtite Canaille
Les boutiques de vêtements et de décorations ont eu la chance de rouvrir leurs portes en Novembre – dans le respect strict des gestes barrières – pour notre plus grand bonheur. Et s’il y en a bien une qui se souviendra de la date d’ouverture de son magasin, c’est Thea Fourneau, qui au lendemain du déconfinement, attendait de pied ferme ses nouveaux clients dans le Vieux-Lille.
Pour vous, nous sommes allés à sa rencontre dans le but de vous faire découvrir son univers unique et atypique.
Il y a deux ans environ, j’étais dans cette phase où l’on se pose beaucoup la question « qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire ?». J’ai toujours aimé l’art en général, la mode et mon but était – un peu comme tout le monde je pense – de faire de ma passion mon métier. Pour la petite histoire, tout a commencé le jour où j’ai posté sur les réseaux sociaux une photo de baskets que j’avais retapé. J’ai eu beaucoup de retours positifs et de demandes donc je me suis dit, « vas-y lance toi ». C’est comme ça que j’ai lancé ma marque il y a un peu moins d’un an maintenant.
J’ai commencé en faisant de la customisation, c’est-à-dire que je récupérais et retapais des pièces déjà utilisées. L’idée de me consacrer à mes propres créations, de pouvoir avoir une boutique ainsi qu’un atelier pour moi trottait bien entendu dans ma tête : c’était l’idéal. J’ai donc décidé de mon donner les moyens de concrétiser ce rêve d’ouvrir ma boutique dans le Vieux-Lille. Ainsi, après une saison à Saint Tropez qui m’a permis d’économiser, je suis revenue en Septembre dégoter ma boutique coup de cœur Rue Saint-Etienne.
Honnêtement je dois avouer que je m’inspire de tout, je n’ai pas une seule personne ou style qui me touche en particulier. Cependant si une de mes sources d’inspiration devait se démarquer, je pense que ce serait l’esprit/ style Street Art car j’adore peindre des portraits abstraits et mélanger des tags colorés par exemple.
Je suis la première à aimer les pièces décalées et que l’on ne trouve pas ailleurs. Or, je trouve que ça se perd énormément donc j’ai décidé de faire de ce concept ma marque de fabrique. D’autant plus qu’aujourd’hui ce sont uniquement les grandes marques qui proposent ce genre de pièces mais les budgets ne sont pas les mêmes ! Ma clientèle est assez jeune et cela me fait plaisir d’arriver à rendre accessible ce côté unique à une clientèle qui ne pourrait pas forcément se permettre les marques de luxe.
C’est vrai que je crée tout de A à Z, j’ai juste une couturière qui m’aide à coudre mes pièces car c’est un métier en soi. J’aime cet esprit Atelier où l’on sort à la fin une création 100% nous. D’ailleurs mon but à termes, ce serait d’accueillir dans ma boutique d’autres créateurs du coin qui n’ont pas la possibilité d’avoir un local sur Lille. Il y a énormément de gens qui ont du talent dans les alentours mais qui n’ont pas la chance de l’exploiter ou de le montrer par manque de moyen. Je trouve ça super dommage.
Je trouve ça très important et intéressant artistiquement. J’adore les styles décalés donc mixer des vieux tissus avec des éléments peints très permet de trouver ce style spécial à la frontière entre l’art et la mode. Je pense que la récupération aide à rendre les pièces uniques et c’est ce que les gens aiment : avoir la pièce tape à l’œil qu’on ne retrouvera nulle part ailleurs, atypique et authentique. Pour aller au bout du concept, j’agrafe une étiquette avec la date de création sur chacune de mes créations : les gens adorent !
Pour recontextualiser, j’ai signé le jour du confinement pour la boutique mais honnêtement je pense qu’on s’attendait tous à ce qu’un autre confinement tombe. Durant les premières semaines, pour ma part c’était assez cool -aha- car j’avais les travaux de la boutique à faire. Ensuite ça devenait frustrant de voir les gens passer devant la vitrine et de ne pas pouvoir les laisser rentrer. Heureusement qu’aujourd’hui je peux les rencontrer !
Mon projet était réfléchi et encré dans ma tête donc rien ne pouvait me faire reculer ou me bloquer. De plus, on ne savait pas ce qui se passerait dans les mois à venir donc dans tous les cas il fallait se lancer à un moment ou à un autre et penser au bonheur qui viendrait lors de l’ouverture !
Pour être honnête, je n’étais pas trop réseaux sociaux avant de créer marque car je n’en avais pas nécessairement besoin mais aujourd’hui je les remercie ! Oui, heureusement que j’ai eu les réseaux sociaux et surtout durant cette période car ils m’ont permis d’avoir du soutien avant d’ouvrir. Quand les gens aimaient, partageaient et commentaient, je me disais « mon concept intéresse et il plaira à l’ouverture », en tout cas je l’espérais. Les réseaux m’ont donc confortée dans mon projet tout en me permettant également de me faire de la pub pour l’ouverture.
Très au-dessus de mes attentes et espérances. Comme je l’ai dit, je voyais que ça plaisait aux gens à travers les réseaux mais de voir dès l’ouverture, le 1er jour du déconfinement, autant de monde, je ne pouvais vraiment pas rêver mieux.
Oui, je pense que c’est très important et même au-delà de la période actuelle car certains petits commerçants peuvent être en difficulté notamment lorsqu’ils viennent de se lancer et qu’ils n’ont pas le recul ou l’aide nécessaire. Vous touchez des gens que chaque commerçant individuellement n’arriverait sans doute pas à toucher avec ses réseaux ou avec sa voix.
Pour le moment je veux me concentrer sur le développement de la marque et de ma boutique, les faire encore plus connaître sur Lille. Etant donné que je fais tout toute seule, je ne peux pas me démultiplier donc je ne me vois pas pour l’instant ouvrir une autre boutique. Cependant, si ça marche bien, ce sera un plaisir de prendre des gens pour travailler avec moi, mais chaque chose en son temps.
Ce fût un plaisir, merci Thea !
Merci à vous !
B-Shop Basketball
La boutique streetwear continue à assurer des livraisons et mis en place des jeux concours avec ses clients pour conserver et réaffirmer le lien qui existait.
Juju s’amuse
Sur les réseaux sociaux (Instagram jujusamuse), beaucoup de posts sont publiés, et possibilité d’acheter ce qu’ils proposent, comme des masques.
Mademoiselle Biloba
Un site de vente en ligne a été mis en place avec un click & collect pour les habitants de la région (3 jours par semaine) mais aussi un service livraison classique.
Cigoire
Les gérants de la boutique ont beaucoup développé le côté digital de Cigoire, avec beaucoup de contenu posté sur Instagram. En plus du retrait en boutique, un nouveau service très attractif : visite virtuelle de la boutique qui consiste en un appel visio, client par client, qui permet d’orienter la visite en fonction des besoins !
Mouflette
Les horaires de leur service « clic & collect » : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 16h à 19h. L’adresse de leur eshop: www.mouflette.design
L’Odyssée By Ullys
Les gérants de cette boutique hétéroclite ont décidé de faire un site !
Edie Grim
Depuis février, la boutique avait déjà laissé place à un showroom sur rendez-vous, basée directement dans une usine de tissus. Vous pouvez retrouver les dernières news d’Edie Grim sur Instagram !
#neperdonspasleNord
Bons plans Et adresses à Lille Et sa région depuis 1973
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