Une soirée pas comme les autres à Lille
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Veste sur l’épaule, chemise ouverte, cheveux au vent, Bernard de la Villardière, prophète du petit écran, descend sur terre et nous apparaît rue Masséna, dans un halo de lumière.
« Je suis à Lille. Ici, les jeunes ont depuis longtemps dépassé les limites de l’alcoolisme, buvant sans limite pour passer des soirées dont ils ne se souviendront pas. » Belle introduction, Bernard a réussi à accrocher ses téléspectateurs.
« Nos équipes se sont infiltrées au cœur de la nuit lilloise, dans la rue Masséna, plus connue sous le nom de rue de la soif, dans laquelle pas une seule personne ne marche droit après 23h. Comportements hors de contrôle et excès en tous genres mettent en lumière une jeunesse dépravée. » Bernard y va peut-être un peu fort ici ! Bon, on vous l’accorde, Lille offre de nombreuses opportunités (ne parlons même pas du prix de la bière) : les bars du Vieux Lille, l’ambiance déchaînée du Magnum ou du Basecamp, Wazemmes pour les bobos, et bien sûr l’inimitable triple dragon de la Plage. Pourtant, notre belle ville n’arrive pas à détrôner la capitale normande (Rouen…) et ses piliers de comptoirs au nombre de bars par habitant. Ne perdons pas espoir !!!
« A la fermeture des bars, les boites de nuit ouvrent leur porte, laissant place à des comportements bestiaux : danses dénudées, violences et malaises. Selon nos études, près de 212% des sondés disent ressentir le manque de l’alcool dès 14h. » Catastrophisme, clichés et exagérations, Bernard ne changera donc jamais. N’oublions pas qu’au Smile, l’institution lilloise, les jeunes chantent sur du Cloclo et dansent la Macarena, quoi de plus bon enfant n’est-ce pas ?
« Capitale de la marijuana et de la cocaïne, Lille n’est pas qu’un temple de l’alcool. Il est midi, les yeux rouges, la mâchoire serrée, la mine verte et le nez blanc, nous rencontrons Mathieu, 8 ans, sortant d’un collège lillois. Il semble manifestement sous l’emprise de drogues dures… ». Mais où donc sont-ils allés chercher ce gosse ?!
« Pour finir la soirée en beauté, certains jeunes traînent chez eux leur coup du soir, les autres, victimes de délit de sale gueule pourront se consoler avenue du peuple Belge avec des femmes bien moins regardantes ». Alors là, Nanard s’est lâché, quoique c’est vrai qu’on est loin de l’ambiance cuir et latex de Carlton de Lille.
Bernard, on t’adore, mais tu fais peur à nos parents.
Bons plans Et adresses à Lille Et sa région depuis 1973
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